IMG_20180725_102807

3ème section: Mâcon – Digoin

Prélude à une journée horrible

Le démarrage ce matin-là est vraiment délicat. Je n’ai pas beaucoup de jus et n’arrive pas à atteindre les 15km/h de moyenne malgré l’absence de difficultés immédiates. Je finis par rejoindre la voie verte, voie cyclable qui permet de sortir de Mâcon vers Cluny tranquillement. Et là, début de la galère. En effet, la chaleur est vite présente, les jambes ne répondent toujours pas et les difficultés approchent. Quelques passages bien grimpants sur la voie verte m’obligent à poser pied à terre.

Sur cette voie, plusieurs bonnes surprises. Le parcours est assez ombragés et je tombe sur un tunnel dont le panneau associé en amont portant l’inscription “Allumez vos feux” me fait sourire. Ce tunnel dure un bon kilomètre, expérience à vélo surprenante s’il en faut. On se croirait presque dans The Walking Dead

Qui a dit que la bourgogne était plate ?

Une fois quittée la voie verte, je passe mon temps à m’égarer dans les deux heures suivantes. A force de détours, je parcours près de 15km de plus que prévu pour rejoindre Charolles. La faute à un plan qui n’est pas suffisamment précis et une absence de batteries sur le téléphone. Je me perds dans les hameaux passé Trivy et le manque d’indications ou de panneaux ne m’aide pas. Je finis bien par m’en sortir mais au prix de beaucoup d’énergie (qui me faisait déjà défaut) dépensée en trop. L’arrivée à Charolles est un soulagement et je m’installe à une auberge pour le déjeuner puisqu’il est déjà 12h30.

Le chateau de Charolles
Le chateau de Charolles

 

L’enfer de la nationale

Au départ de Charolles, je m’égare une fois de plus en cherchant un contournement de la N79 (annoncée comme la route la plus mortelle de France par l’hôtelier de Mâcon) qui n’existe pas et je finis donc par emprunter celle-ci au prix de nombreux frolements de camion sur les 3 kilomètres. L’absence de bas-côté pour cause de chantier d’élargissement de la nationale rend vraiment la traversée dangereuse, bien que courte.

Le soulagement de la voie verte

Une fois dégagé de l’enfer de la N79 et après avoir cru mourir 3 fois, je récupère la D979 et surtout dans la foulée la voie verte de Paray-le-Monial qui aura été la bonne suprise de la journée ! En effet les 24 derniers kilomètres qui m’attendent sont plats de chez plats, raffraichissants et légèrements ombragés. Je les exécute en moins d’1h30 et arrive enfin, à destination à Digoin !

Il est 16h, et ma journée de soufrance est finie ! En espérant une bonne nuit de repos avant une journée plate mais longue demain…

Le bilan de la journée

Finalement, Strava et Garmin Connect m’indiquent tous les deux que cette journée aura été celle ou j’ai mangé le plus de dénivelés positifs (environ 850m), ce qui peut expliquer en partie les difficultés que j’ai rencontrés. Merci les vallons bourguignons ! Et surtout, j’ai parcourus près de 100km au lieu des 83 annoncés et cela risque de compter pour la suite.

Partage ce post

Partager sur facebook
Partager sur google
Partager sur twitter
Partager sur email

4ème section: Digoin – Nevers

La suite des galères en terme de kilométrages. Lorsque je pars de Digoin ce matin-là vers 8h, les sensations sont bien meilleures que la veille.

2ème chapitre : Genève-Paris

Une semaine après mon premier triathlon, celui de la Tour – Genève en distance Olympique, j’ai décidé de tenter un pari un fou. En effet,

Laisser un commentaire

treize + neuf =

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.