18 Août – La Tuile

La préparation d’une première fois

Suite au premier triathlon terminé, pas glorieusement, mais terminé tout de même et à un Genève-Montargis à vélo plus ambitieux que prévu, mon amie Fanny de Coureurs Montréal m’a proposé de courir ensemble le marathon de Lyon. Celui-ci étant prévu le 07 Octobre, et étant déjà mi-Août la reprise de l’entraînement ne devait pas tarder. J’avais mixé un programme envoyé par Fanny et un programme proposé par la version Premium de Strava pour obtenir un programme court en 8 semaines et 3 séances par semaine qui me semblaient cohérent.

J’avais également acheté au passage “Triathlon: s’initier et progresser” ainsi que “La bible du running” pour peaufiner ma compréhension des mécanismes d’entraînement, de récupération et de surcompensation. Les oracles semblaient bien alignés, la motivation était là. J’avais même prévu un rendez-vous chez un médecin du sport pour faire surveiller mon genou droit, qui me gênait depuis, je peux l’admettre, quelques années.

Patatras

Et alors, quelques jours avant le rendez-vous prévu chez le médecin, le dimanche d’une semaine où j’avais poussé un peu puisque le Jeudi avait été l’occasion d’un Yasso 8*800 en 4:15 (qui était très bien passé) je sors pour un footing avec ma compagne (Juliette, du Nez Bavard) et je me retrouve incapable de la suivre. Précision: elle se mettait tout juste à la course à pied. Je me retrouve donc à clopiner, essayant mais incapable d’enchaîner plus de 3 appuis pied droit tant la douleur est importante. Ayant une petite habitude des mauvaises sensations de chauffe, je me dis que ça passera avec le 1er kilomètre. En fait, ça empire. Je mets donc en pause la sortie et suit en courant/marchant comme je peux, mais en me faisant distancer.

Dans la matinée, j’avais prévu un tennis avec mon petit frère et décide de tenter le coup tout de même. Étonnamment très peu de gène sur la session d’une heure pendant laquelle on prend le temps de faire un petit set. Bon, il faut dire que les échanges sont courts, avec une moyenne de 2 ou 3 coups par points. Je décide donc d’attendre de voir le docteur le mardi suivant.

Après discussion avec le médecin, nous convenons du besoin de passer un IRM pour être fixé. Son diagnostic hésite entre lésion du ménisque et tendinite/inflammation du ligament interne. Le kiné que je verrais dans la foulée valide l’hésitation. Le 5 septembre, rendez-vous pour un IRM donc.

Le verdict

Ce qui en ressort: une fissure du ménisque interne du genou droit. Pas glop. Entre-temps, j’avais bien évidemment abandonné toute forme d’entraînement et jusqu’à l’idée de m’aligner sur une quelconque épreuve avant la fin de l’année. Le plus important alors devenant le besoin d’être sur pied pour notre voyage de 4 mois à vélo et à l’étranger prévu pour début décembre.

Je prends donc la décision de voir un chirurgien au plus vite, et réussit à être pris en charge entre examen et opérations en 2 semaines. L’opération aura donc lieu le 17 septembre. L’auto-rééducation est en cours, mais l’arrêt complet de l’activité physique est compliquée à gérer.

Ce qui est assez sûr, c’est que ce souci devait traîner depuis un moment, donc je suis content de m’en être occupé. Ce qu’on va éviter, c’est que ça remette en cause les plans des mois à venir et surtout, les ambitions de l’an prochain !

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1ère section : Genève-Nantua-Maillat

Première étape de 58km jusqu’à Nantua (70 jusqu’à Maillat) pour 765m de dénivelé positif. Le départ Un départ à la fraiche vers 7h30 de Genève,

4ème section: Digoin – Nevers

La suite des galères en terme de kilométrages. Lorsque je pars de Digoin ce matin-là vers 8h, les sensations sont bien meilleures que la veille.

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